Retour sur le salon Plumes de Loire 2019

Aujourd’hui, j’ai eu la chance de participer au salon Plumes de Loire, au château de Goulaine. Un salon que j’attendais avec impatience, ne serait ce que pour son cadre absolument magnifique! J’avais eu l’occasion de visiter le château quelques mois auparavant, mais c’était un réel plaisir que d’y passer une journée complète pour cet événement.

Audrey Marin-Pache

Sur mon stand…

Le public attiré par Plumes de Loire n’était pas vraiment adepte de fantasy, mais pourtant, j’ai vendu plus de livres que je ne l’espérais, eu l’occasion d’échanger avec de nombreuses personnes, de présenter mon univers. J’ai également pu prendre contact avec plusieurs maisons d’édition, pas forcément dans l’objectif de quitter l’auto-édition, mais afin de prendre conseils sur divers points. Des échanges très intéressants!
De plus, se confronter à un public peu familier des mondes de l'imaginaire, c'est un exercice intéressant, surtout lorsque comme moi, on a du mal à se mettre en avant. Cela oblige à se vendre avec plus d'énergie, à vanter les merveilles de son univers, c'est difficile mais d'autant plus satisfaisant lorsqu'on arrive à capter l'attention des visiteurs!

Les belles rencontres

Ce que j’aime dans les salons, c’est que j’y rencontre toujours des gens passionnants. A chaque fois, il y a au moins une rencontre qui fait que je me dis que j’ai bien fait de venir. Aujourd’hui, j’ai donc envie de vous parler de deux belles personnes qui tenaient des stands:
Aline Duret: autrice d’un premier roman policier, La loi du Talion. Au delà du pitch qui me donne hâte de plonger dans la lecture de ce livre, j’ai été impressionnée par son courage: Aline écrit malgré une maladie dégénérative qui la prive peu à peu de la vue (le hasard fait que c’est le cas de l’héroïne de mon roman Dans le noir…).
Christine Rollard: Quittons l’univers du roman… Christine est enseignante chercheuse au Muséum National d’Histoire Naturelle et écrit sur les araignées.
Il faut savoir que j’ai longtemps été grande phobique de ces petites bêtes. A hurler, à pleurer dès que j’en voyais une petite à 3 mètres de moi… Avec la naissance de mes enfants, j’ai commencé à travailler sur ma peur, jusqu’à réussir ces derniers temps à faire genre de rien (tout en continuer à paniquer intérieurement). Aujourd’hui, grâce à elle, j’ai touché d’énormes mues de mygales et même réussi à prendre une araignée de taille fort raisonnable sur moi, la laisser cavaler sur ma main et mon avant-bras pendant quelques minutes. Une grande victoire pour moi!

En résumé…

Une très belle journée, dont je ressors boostée, heureuse. J’espère retourner à Plumes de Loire en 2020!